Vous êtes un candidat éligible pour la procédure d’implantation de cheveux artificiels/synthétiques si :

• vous avez une zone donneuse limitée ou vous avez épuisé la zone donneuse pour les procédures de greffe de cheveux.
• vous ne souhaitez pas subir de greffe de cheveux car vous devrez attendre quelques mois pour que les cheveux poussent. En d’autres termes, vous souhaitez obtenir des résultats immédiats.
• vous ne souffrez pas de problèmes de peau ou de cuir chevelu sensible, de VIH, d’hépatite, de diabète non contrôlé, d’asthme, de problèmes cardiaques, de maladies auto-immunes, d’hypertension ou de haute pression sanguine et ne prenez pas d’anticoagulants ou de bêta-bloquants.
• vous avez des cheveux extrêmement peu denses sur le cuir chevelu ou êtes complètement chauve.

L’âge n’est pas nécessairement un critère pour l’opération : elle peut être réalisée à tout moment de la vie. Sa faisabilité va davantage être en fonction de votre état de santé, et de la stabilisation de votre chute de cheveux.

Cette technique est interdite dans certains pays, en raison de plusieurs risques pour la santé des patients opérés, le premier étant le risque d’incompatibilité et d’allergies aux fibres capillaires artificielles. Les infections sont plus courantes avec ce type d’intervention que lors d’une greffe de cheveux naturels.

La procédure d’implantation de cheveux artificiels présente en outre les inconvénients suivants :

• Il peut y avoir des réactions allergiques après l’intervention.
• Un nettoyage régulier des cheveux est nécessaire car il existe des risques de formation de bouchons de sébum à la base des fibres capillaires. Si le nettoyage n’est pas effectué, une infection ou une inflammation peut survenir et même des kystes peuvent se développer. Vous devrez vous rendre à la clinique tous les mois pour le nettoyage.
• Une démangeaison du cuir chevelu peut être un problème pour vous, car vous devrez tolérer la tentation de vous gratter. Le grattage peut déloger les cheveux artificiels à l’endroit de la démangeaison.
• Si vous vous faites réimplanter régulièrement des cheveux chaque année, vous risquez d’avoir un cuir chevelu gravement cicatrisé.
• Vous devez utiliser des shampooings et des produits capillaires spéciaux pour entretenir les cheveux synthétiques.
• Immédiatement après l’intervention, vous devez traiter vos cheveux avec précaution, car des manœuvres brusques peuvent déloger les cheveux fraîchement implantés.
• Il existe une probabilité que l’intervention détruise à long terme les cheveux environnants. Ceci n’est cependant pas un facteur de risque si la zone est complètement chauve.
• Des implantations répétées peuvent entraîner la destruction des follicules pileux, qui sont progressivement remplacés par du tissu cicatriciel, ce qui entraîne une alopécie cicatricielle.
• Des réimplantations continues peuvent entraîner une mauvaise circulation sanguine qui peut non seulement empêcher la croissance des cheveux mais aussi diminuer le taux de survie des cheveux existants.
• Certains patients se plaignent d’un mal de tête ressemblant à une migraine le lendemain de l’intervention.
• Bien que cela ne soit pas vérifié, le cancer est un risque à long terme de l’implantation de cheveux artificiels.

La chirurgie qui vise à implanter des cheveux naturels diffère un peu de celle utilisant des greffons synthétiques. En effet, le but est de redonner au patient une chevelure similaire à celle qu’il possédait avant d’être touché par une chute importante de cheveux. Les greffons implantés vont donner naissance à de vrais cheveux, qui n’auront aucun risque d’être touchés par la calvitie.

Actuellement, il est possible de greffer des cheveux naturels de diverses manières :

• La greffe FUT (pour Follicular Unit Transplantation) : cette technique est la plus ancienne et certainement la plus connue dans l’imaginaire collectif. Elle vise à prélever une bandelette de peau, à l’arrière du crâne du patient par exemple, qi est ensuite divisée pour être greffée sur des zones touchées par la calvitie. La FUT permet de greffer un grand nombre de cheveux en une opération mais ne permet pas d’obtenir le résultat le plus indétectable, au contraire de techniques plus récentes et pointues.
• La technique FUE (pour Follicular Unit Extraction) est l’une des plus populaires. Cette méthode de greffe vise à implanter des follicules extraits un par un d’une zone saine.
• La greffe IFA (pour Implantation Folliculaire Automatisée) : ici, le principe est le même que pour la FUE, avec des greffons implantés par incision, mais le geste est réalisé par une machine, et non par la main du chirurgien.
• Enfin, la méthode de greffe DHI (pour Direct Hair Implantation) est moins invasive que les techniques citées précédemment, puisqu’elle ne nécessite pas d’incisions au scalpel. Chaque greffon est implanté à la main par le chirurgien à l’aide d’un injecteur capillaire.

A la différence des cheveux synthétiques, les greffons naturels n’auront aucune différence dans leur apparence, leur toucher ou leur couleur avec les véritables cheveux du patient. Ils poussent au même rythme et ne font l’objet d’aucun risque de rejet puisqu’ils sont prélevés sur le patient lui-même.
Voir notre article sur la greffe.

Si vous hésitez à vous faire opérer, sachez que la greffe de cheveux, surtout si vous optez pour des implants naturels, présente de nombreux avantages :

• Une procédure simple, rapide et indolore.
• Des résultats esthétiques naturels en quelques heures. Les patients bénéficient d’une amélioration immédiate de leur apparence et n’ont pas à attendre que les cheveux poussent, comme dans les cas de greffe de cheveux.
• Une procédure ambulatoire qui vous permet de reprendre votre vie active immédiatement après l’implantation.
• Une bonne option pour les patients dont la zone donneuse pour la greffe de cheveux est limitée.
• Vous pouvez reprendre votre vie active immédiatement suite à l’opération, en suivant les recommandations de votre chirurgien.