Perte de cheveux, alopécie / calvitie : passer du stress à la résilience !
Et si on changeait de point de vue sur son problème de cheveux ?
Le signe que quelque chose peut être amélioré en nous …
Le lien entre le stress et la perte de cheveux n’est plus à prouver !
Voici ce que vous devez savoir pour mieux gérer votre stress au quotidien qui fait inévitablement partie de notre vie. Nous faisons bien trop souvent des choses quotidiennes qui nous coûtent sans s’en apercevoir. Gérer la belle-mère 2 dimanches par mois, faire le taxi pour ses enfants tous les mercredis, parler à ses collègues de travail qui nous minent avec leurs problèmes de couple, des annonces de décès et un(e) compagnon(e) que nous essayons de satisfaire avant nos propres besoins.
Donc ces stress de vie, nous mettent en mode survie activée ! Et sans le savoir nous ne sommes jamais au repos afin de passer en homéostasie.
Le principe d’homéostasie, chez tous les êtres vivants est nécessaire à sa survie. C’est le processus de régulation qui permet à chaque être de conserver un équilibre interne propice à sa santé et résister à tous les changements qui se produisent dans son corps en réponse à ce qui se produit dans son environnement. Un animal fait cela naturellement. La gazelle coursée par un lion, se met en mode survie qui envoie le message de courir et se cacher. Une fois cachée, elle comprend qu’elle est sauvée et peut retrouver un équilibre interne serein. C’est automatique chez la plupart des êtres vivants, mais plus difficilement chez l’homme.
Happé par son quotidien répétitif, l’homme ne voit pas ou ne veut pas voir ( faute de temps, de courage parfois ) qu’il est dans un engrenage qu’il n’aime pas, entraînant frustration et anxiété. Quand on donne beaucoup d’énergie pour aller faire un travail que l’on aime plus par exemple, on va commencer à avoir des signes extérieurs pour fuir ou combattre cette situation. A force de ne pas écouter son corps, ces signes qu’il nous envoi, on finit par fatiguer son organisme, jusqu’à un vieillissement prématuré de ses cellules.
On peut même sentir parfois que la pression est telle, qu’elle donne envie de s’arracher les cheveux et la médecine le sait, le stress est un facteur déclenchant de la maladie.
On sait de nos jours, que notre environnement crée de nombreuses maladies, un stress chronique ou prolongé a un impact négatif sur notre esprit et notre corps de diverses manières. La médecine actuelle rapporte que le stress à long terme peut entraîner de graves problèmes de santé comme les maladies cardiaques, l’hypertension artérielle et le diabète en plus des troubles mentaux. Et cerise sur la gâteau, le stress contribue à quelque chose que beaucoup d’entre nous ne considèrent peut-être pas : la perte de cheveux.
Stress, quotidien et perte de cheveux
De nombreuses études montrent que le stress a un impact visible sur une chevelure normalement pleine. Des niveaux élevés d’anxiété sont liés à l’amincissement des cheveux, à une croissance plus lente des cheveux, à des trous chauves d’alopécie et oui quand on vous dit de ne pas vous arracher les cheveux ? Votre santé n’est-elle pas bien plus importante que n’importe quelle situation.
Et bien pire, le stress arrête la production de nouvelles mèches de cheveux, de repousses éventuelles par votre corps, laissant les follicules pileux dans un état appelé «phase de repos». Le stress peut parfois être si terrible avec nous, que c’est le corps qui vous impose ce temps de répit. Alors que le mental, lui veut voir ses nouveaux cheveux repousser et tout de suite !
Dans des circonstances normales, 90 % des follicules pileux d’une personne se développent, 5 % se reposent et 5 % tombent. Lorsqu’une personne est confrontée à un stress intense, le pourcentage de follicules pileux qui tombent peut passer à 50 %. La raison est simple : les follicules pileux en phase de chute sont plus susceptibles de tomber pendant les activités quotidiennes comme se brosser, se laver ou se toucher les cheveux.
LE COVID-19 A AUGMENTé les diagnostics de perte de cheveux chez les dermatologues
Cette dernière année avec le COVID-19 a provoqué une augmentation de la perte de cheveux liée au stress, augmentation des calvities chez les hommes et des cas d’alopécies chez les femmes.
Bien que nous puissions anticiper l’impact de certains événements de la vie sur nos niveaux de stress, nous ne pouvons pas prédire les retombées émotionnelles et mentales de chaque événement. L’exemple parfait est la pandémie de COVID-19. La vie avant la pandémie préoccupait déjà beaucoup nos esprits, mais les niveaux de stress pour de nombreuses personnes ont grimpé en flèche, avec les fermetures de nos commerces, les décès des proches, les chiffres alarmants des médias, nous mettant constamment à s’inquiéter de tout, ajoutez à cela le stress lié au travail et ce sentiment pesant d’isolement social.
Les statistiques de différentes industries montrent à quel point ce stress prolongé nous a affecté. Les dermatologues ont signalé une augmentation significative des visites de patients pour la perte de cheveux liée au stress depuis le début de la pandémie de COVID-19.
COMMENT Déterminer si la perte de cheveux est liée au stress
Comme de nombreux types de chute de cheveux, la chute de cheveux liée au stress peut survenir discrètement et lentement, car le cuir chevelu ne subit pas de changements de sensation ou d’apparence, pas de démangeaisons ou de rougeurs non plus. Le seul changement que vous remarquerez c’est dans la douche, dans la brosse, dans le sac d’aspirateur : vous trouvez que les touffes de cheveux sont bien plus grosses qu’avant. puis vous commencez à voir que vos cheveux sont partout sur le sol, sur vos vêtements en journée …
Certains événements de la vie sont généralement associés à la perte de cheveux. Les changements hormonaux, la grossesse, les maladies, hospitalisations, anesthésies et blessures graves, les difficultés financières, une mauvaise alimentation, le changement de médicaments et la perte de sommeil ne sont que quelques-uns des facteurs de stress qui peuvent avoir un impact sur la quantité et le volume (ou l’épaisseur) des cheveux.
Nous vous conseillons d’analyser consciemment vos derniers chocs ou traumatismes, quand, comment sont-ils survenus ? Et comment vous sentez-vous depuis ? Quels sont les autres signes hormis la chute de cheveux que vous constatez ?
Bien que le stress ne soit pas la seule cause de la perte de cheveux, il peut être un facteur contributif important. On peut donc se dire que mieux gérer son stress et booster son système immunitaire peut ralentir considérablement la chute des cheveux et renforcer les follicules pileux.
Que puis-je faire contre la perte de cheveux liée au stress ?
C’est tout à fait compréhensible que la perte de cheveux liée au stress puisse devenir complètement obsessionnel, vous pouvez être rassuré par le fait qu’il s’agit d’une affection réversible, souvent temporaire. À moins que d’autres facteurs ne causent votre perte de cheveux comme la DHT ( voir notre article sur l’alopécie androgénétique ) les cheveux perdus sont éventuellement remplacés par de nouveaux si vous changez vos habitudes. Si vous avez remarqué que vos cheveux s’amincissent pendant une période particulièrement stressante, vous verrez probablement vos cheveux retrouver leur épaisseur et leur densité normales après avoir pris un nouveau souffle dans votre vie.
La solution la plus simple pour mieux gérer la perte de cheveux liée au stress est aussi la plus intuitive (et non la plus facile) est d’apprendre à gérer son stress. Cette étape inévitable demande beaucoup de courage et de force mentale, car vous devez devenir une autre personne, changez carrément votre quotidien même. Ajoutez à vos habitudes des exercices quotidiens de respirations ( comme la technique de WIM HOF aka The Iceman ), prenez du temps pour faire des méditations ( le meilleur à ce sujet est bien le Docteur Joe Dispenza : neuroscientifique ) et des étirements ou du sport comme le yoga. Nous oublions souvent de respirer ce qui augmente l’anxiété et nous puisons trop souvent dans notre énergie de façon néfaste. Accédez enfin au bien-être dans votre vie, même si vos cheveux ne repousseront pas au moins vous serez plus heureux !
Adoptez une alimentation équilibrée à 80 % végétale et 20% animale n’est pas un luxe mais bien un nécessité. Nous avons besoin de tous les nutriments disponibles dans les aliments non transformés. Notre corps reconnaît mieux une fraise d’une fraise tagada, une pomme de terre vapeur d’une chips ! Sachez aussi que notre ventre et microbiote intestinal est un centre nerveux tout aussi puissant et nécessaire que notre cerveau.
Créez des limites claires dans le temps et l’espace entre le travail, la vie sociale et la vie personnelle. Évitez de prendre les choses trop à coeur, sachez prendre de la distance et faites toujours de votre mieux, ainsi vous ne pourrez rien vous reprocher. Si ces changements dans votre routine ne diminuent pas votre stress, ( mais on en doute ) nous ne pouvons que vous conseiller de faire appel à un thérapeute pour vous aider dans cette démarche. Il existe de nombreuses thérapies pour débloquer les traumatismes comme l’EMDR ou l’EFT. Prenez ces rendez-vous comme des moments avec vous même, un temps pour soi destiné à son développement personnel.
Si votre perte de cheveux persiste après ces changements de style de vie (ou si cela vous inquiète), il sera temps de faire un diagnostic capillaire chez un dermatologue spécialisé en chute de cheveux. Il pourra déterminer si la chute ne provient pas d’une maladie. Une biopsie du cuir chevelu pourra aussi être engagée.
Comment atténuer les autres causes de perte de cheveux
Alors que les changements de mode de vie peuvent aider à lutter contre la perte de cheveux liée au stress, les changements d’épaisseur et de densité des cheveux sont généralement le résultat d’autres causes, telles qu’une prédisposition génétique à la perte de cheveux ( voir notre article à ce sujet ) . Si votre perte de cheveux est causée par ces facteurs hormonaux, les techniques de gestion du stress ne peuvent à elles seules empêcher de perdre des cheveux ou d’espérer une éventuelle repousse des cheveux.
Des dermatologues vous proposeront des traitements anti-chute et des stabilisateurs hormonaux qui devront être adaptés à votre sensibilité à ces produits. Surtout ne faites pas l’impasse sur d’éventuels effets secondaires, parlez-en à votre médecin traitant.
Dans la grande majorité des cas, votre dermatologue vous prescrira le minoxidil, un traitement topique en vente libre, qui ralentit la chute des cheveux. Le minoxidil est un vasodilatateur, faites bien attention à signaler tout effet indésirable, vertiges, maux de tête, hypotension. Le médecin pourra baisser la fréquence d’application ou arrêter le traitement. Ne jouez pas avec votre santé juste pour vaincre votre chute de cheveux. Il existe forcément une autre solution pour vous accepter.
L’acceptation une solution puissante
D’ailleurs le simple fait d’avoir en objectif principal l’acceptation de soi est assez puissant pour avancer vers la meilleure version de vous-même. Après avoir appris à gérer votre stress, tenter un traitement médical, si rien ne fonctionne, et que la greffe de cheveux n’est pas encore envisageable pour vous, vous pouvez faire un exercice de visualisation.
Essayez de vous projetez dans 5 ans, puis 10 ans. Ressentez un avenir où vous serez pleinement vous même, épanoui, amoureux de la vie au point de le ressentir à l’instant présent. Maintenant, prenez du recul et observez vos images mentales… comment vous voyez-vous physiquement ?
Vous serez peut-être surpris par cette image. Vous serez peut-être totalement rasé, style Jason Stahtam et pleinement heureux. Vous aurez peut-être la chevelure d’Enrique Iglesias.
Dans ce cas, la meilleure solution pour vous sentir pleinement heureux et de porter une prothèse capillaire , de le voir pourquoi pas comme un accessoire pour un temps… peut-être le temps de vous sentir plutôt Jason Stahtam ! Le complément capillaire est adopté par beaucoup de jeunes dès 25 ans, car elle permet de ne pas voir la calvitie prendre de l’ampleur et nous miner le moral. C’est aussi un fabuleux moyen d’attendre jusqu’à l’âge de 40 ans que la greffe soit possible, tant au niveau de la stabilisation hormonale qu’au niveau financier.